Sur les traces d'Apocalypse Now...
De FF Coppola, librement adapté de « au cœur des ténèbres » de Joseph Conrad
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Ce n’était pas par hasard que je m’étais retrouvé lancé sur ses traces,
il n’est pas possible de raconter son histoire sans raconter la mienne
Et puisque son histoire est une confession,
Alors moi aussi...
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Chambre d’hôtel
Télévision
J’attendais quelque chose
J’entendais sa voix
« Je dois les tuer tous, les uns après les autres
ce sont eux qui tuent
comment doit on appeler ça
un assassin qui tue des assassins
je suis décidé à rendre justice moi-même »
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Pourquoi je restais scotché à lui
J’attendais une mission
HS
Alcool
Brise le miroir
Sang
Ensanglanté
On vient me chercher
Douche froide
Je hurle
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C’était avant un homme d’une humanité remarquable
Plein d’humour
Mais tout s’embrouille dans ce monde
Tout devient flou
Bizarre
(nous sommes dans un monde où la guerre règne, elle ne se voit plus comme avant, mais elle règne)
il peut alors paraître tentant de se prendre pour Dieu
il y a un conflit dans le cœur de chaque homme
l’irrationnel contre le rationnel
le bien contre le mal
il n’est pas sur que le bien triomphe.
La part de ténèbres,
chaque homme a son point de rupture
et il semble qu’il ai atteint le sien
et il est devenu fou à lier…
J’étais décider y mettre fin
par tous les moyens
c’était ça ma mission
J’ai d’abord cru que ce n’était pas le bon type
Son dossier
carrière impressionnante
peut-être trop parfaite
je ne croyais que c’était le même type que la voix à la télé
À la place du bateau, une voiture
je risque de morfler
pour apprendre qui on est, c’est mieux que de bosser dans une usine pourrie…
est-ce que j’étais prêt à aller jusqu’au bout ?
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vu son CV
il aurait pu devenir un homme important
mais il avait préféré devenir lui-même
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Il pleut
ici on dirait qu’il pleut toujours
Il disait :
« il y a deux hommes en toi
celui qui tue et celui qui aime
je ne sais pas si je suis un animal ou un Dieu »
Il était les deux à la fois.
« Être vivant, c’est tout ce qui compte.
il y deux hommes en vous, vous ne voyez pas ?
celui qui tue et celui qui aime… »
Une part de moi avait peur de ce que j’allais découvrir
mais j’éprouvais plus que tout
plus que la peur,
le désir de le voir en face.
Ça puait la mort lente
la folie
les cauchemars
j’étais bien arrivé au bout de la route…
dimanche 12 avril 2009
Notes de travail d’après "Apocalypse Now" de FF Coppola
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