mercredi 15 avril 2009
2 articles sur Jacques B.
Né à Beauvais en 1953, médécin généraliste dans l’Oise à St Just en Fossés, Jacques Bonneau était un notable reconnu et respecté. Marié, père de deux enfants, un garçon et une fille, il fut conseiller municipal et a fait ses études de médecine à Reims. Entre 1989 et 2001, on l’accuse d’avoir commis 7 meurtres de femmes, dans des circonstances particulièrement atroces. Avec un mode opératoire similaire, il repérait ses victimes aux abords des gares, ou parmi sa clientèle. Son métier de médecin lui permettait d’approcher facilement les jeunes femmes, dont certaines le connaissaient. Il opérait sur un territoire assez limité, un triangle autour de Beauvais. Soupçonné en 1998 par la police, suite à une dénonciation, il avait alors été innocenté, avant d’être arrêté le 15 avril dernier, en forêt de Compiègne près de la demeure familiale de ses parents. Sa mère est morte alors qu’il avait 11 ans et son père en 1987. Les premiers éléments de l’enquête tendent à montrer qu’il est conscient de ses actes. Le surnom d’Ogre de Picardie avait été donné à ce tueur fantôme, par l’association qui regroupait les familles des disparues, dont les corps n’ont jamais été retrouvé.
L’observateur de Beauvais. 17 avril 2001.
Les victimes du tueur de Picardie. (extrait)
On en sait aujourd’hui un peu plus sur les victimes de Jacques Bonneau. Toutes les femmes avaient des similitudes physiques semblables, notamment au niveau du visage, de la poitrine et de la couleur de cheveux. En effet, les enquêteurs ont noté de fortes similitudes entre les visages des victimes et le visage de la mère de Jacques Bonneau, décédé des suites d’un cancer du sein en 1964, alors qu’il avait 11 ans. Des femmes d’une trentaine d’années environ, cheveux châtain blond, à la forme de visage ovale. La police a retrouvé de nombreux ossements humains dans la chaudière de la maison familiale comme dans les restes d’un nid ou d’un ventre, ainsi qu’une découverte macabre, des seins découpés de femmes enfermés dans des bocaux de formol et posés sur des étagères dans la cave.
Le surnom de l’Ogre de Picardie ne pouvait se révéler plus juste.
L’association des disparues de l’Oise a d’ores et déjà annoncé qu’elle se portait partie civile dans l’enquête.
L’observateur de Beauvais. 21 avril 2001.
dimanche 12 avril 2009
Notes de travail d’après "Apocalypse Now" de FF Coppola
Sur les traces d'Apocalypse Now...
De FF Coppola, librement adapté de « au cœur des ténèbres » de Joseph Conrad
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Ce n’était pas par hasard que je m’étais retrouvé lancé sur ses traces,
il n’est pas possible de raconter son histoire sans raconter la mienne
Et puisque son histoire est une confession,
Alors moi aussi...
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Chambre d’hôtel
Télévision
J’attendais quelque chose
J’entendais sa voix
« Je dois les tuer tous, les uns après les autres
ce sont eux qui tuent
comment doit on appeler ça
un assassin qui tue des assassins
je suis décidé à rendre justice moi-même »
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Pourquoi je restais scotché à lui
J’attendais une mission
HS
Alcool
Brise le miroir
Sang
Ensanglanté
On vient me chercher
Douche froide
Je hurle
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C’était avant un homme d’une humanité remarquable
Plein d’humour
Mais tout s’embrouille dans ce monde
Tout devient flou
Bizarre
(nous sommes dans un monde où la guerre règne, elle ne se voit plus comme avant, mais elle règne)
il peut alors paraître tentant de se prendre pour Dieu
il y a un conflit dans le cœur de chaque homme
l’irrationnel contre le rationnel
le bien contre le mal
il n’est pas sur que le bien triomphe.
La part de ténèbres,
chaque homme a son point de rupture
et il semble qu’il ai atteint le sien
et il est devenu fou à lier…
J’étais décider y mettre fin
par tous les moyens
c’était ça ma mission
J’ai d’abord cru que ce n’était pas le bon type
Son dossier
carrière impressionnante
peut-être trop parfaite
je ne croyais que c’était le même type que la voix à la télé
À la place du bateau, une voiture
je risque de morfler
pour apprendre qui on est, c’est mieux que de bosser dans une usine pourrie…
est-ce que j’étais prêt à aller jusqu’au bout ?
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vu son CV
il aurait pu devenir un homme important
mais il avait préféré devenir lui-même
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Il pleut
ici on dirait qu’il pleut toujours
Il disait :
« il y a deux hommes en toi
celui qui tue et celui qui aime
je ne sais pas si je suis un animal ou un Dieu »
Il était les deux à la fois.
« Être vivant, c’est tout ce qui compte.
il y deux hommes en vous, vous ne voyez pas ?
celui qui tue et celui qui aime… »
Une part de moi avait peur de ce que j’allais découvrir
mais j’éprouvais plus que tout
plus que la peur,
le désir de le voir en face.
Ça puait la mort lente
la folie
les cauchemars
j’étais bien arrivé au bout de la route…